samedi 10 août 2013

L'Echoppe de Bières, une bonne adresse à Troyes

Un magasin sympa qui tourne autour de la bière et des accessoires de la verrerie.
 
Spécialisé dans la bière et l'alcool, L'Echoppe de Bières vous propose plus d'une centaine de sortes de bières. Brunes, blondes, ambrées, aromatisées, françaises, belgesn australiennes... Amateurs de malt. Cette échoppe est pour vous !!! 
 
Remise en rayon permanente. Le stock répond à toutes vos attentes...
 



 

mercredi 7 août 2013

Le TOCAT ou TOQUAT

Toca, Tocat ou Toquat

Toca vient, par ironie et similitude, du vieux terme “toca” qui signifiait en patois les oiseaux qui font la roué… La femme, ainsi parée pour sa plus grande beauté, possède une allure majestueuse et ostentatoire tout à fait indéniable. Cette coiffure eut une vogue insensée à Troyes, en Champagne et dans les alentours.

Geneviève DEVIGNES
(Révélatrice du folklore champenois. Auteur de l’ouvrage « Les beaux costumes champenois »).
Source : "Champagne de Jadis" de Gabriel Groley, 1962


 
Pour en savoir plus, se référer à la "REVUE DU FOLKLORE DE L'AUBE"
" Défense du Toquat", bulletin n° 8, février 1966.
"Toquets et Toquats" bulletin n° 12, février 1967
Publiée par imprimerie de La Renaissance, Gérant Jean DAUNAY, aujourd'hui membre de l'ATEC, que nous saluons très amicalement.

Janny PERJEANNE une Troyenne oubliée

Le Toquat et Janny PERJEANNE

Tricentenaire de la naissance de Dom Perignon
Champagne et champenoise
Dessiné par André Spitz
Gravé par Antonin Delzers 

D'après les philatélistes consultés, il est rare qu'une personne soit "gravée" sur timbre de son vivant.
http://www.phil-ouest.com/Images/Vide.gif
L'actrice et artiste lyrique champenoise, Janny Perjeanne (1882-1965) a servi de modèle pour ce timbre vêtue en champenoise et coiffée du toquat, coiffe traditionnelle de la région de Troyes et de Champagne, une flute de champagne à la main, célèbre le tricentenaire de la naissance de Dom Perignon qui améliora les techniques de vinification de la Clairette de Die puis plus tard celles du vin de Champagne.
Jany Perjeanne a eu une carrière de chansonnière au théâtre de la Gaité-Montparnasse où elle fut proclamée la «muse de Montparno».
 

Janny PERJEANNE (née à Troyes en1882 - décédée en1965) de son vrai nom Jeanne PIERRE 

 Cette actrice et chanteuse née en 1882 coiffée du traditionnel Toquat célébrait en 1938, à l’âge de 56 ans, le tricentenaire de Dom Pérignon, une flute de Champagne à la main. Ce pétillant breuvage lui assura longévité puisqu’elle ne s’éteignit qu’en 1965, âgée de 83 ans. 
Le Toquat est une coiffe féminine ancienne de la région troyenne, portée les dimanches et les jours de fêtes. La période de son apogée se situe dans la première moitié du XIXe siècle. Son aire géographique recouvrait la région troyenne ainsi que le sud de la plaine de Troyes (Lusigny, Montaulin etc.).
Originellement le Toquat (ou Tocat) semble une évolution du petit bonnet simple dont les bardes et les dentelles ont commencé à s’allonger à la fin du XVIIIe siècle. Ces bardes furent remontées par la suite à l’arrière de la coiffe.
La vallée de la Seine et la région des Riceys du sud de l’Aube dans les vignobles possédaient encore à la fin du XIXe siècle, ces sortes de bonnets simples aux belles grandes bardes qu’on attachait sur le dessus ou à l’arrière de la coiffe.
Ce qui caractérisa le Toquat de la région troyenne, ce fut au début du XIXe siècle, la fixation avec quelques épingles seulement de ces barbes relevées à l’arrière sur des fils de laiton de chapellerie et le grandissement extraordinaire du ruban qui à ce moment devient un élément purement décoratif, destiné à être vu par transparence à travers la dentelle de Valenciennes.
Le tout était monté sur une cale rigide, faite souvent de singalette en plusieurs couches, recouverte de voile de coton sur laquelle étaient fixés les laitons.
Les vielles et les adolescentes avaient par contre des Toquats de moindre hauteur dont les barbes assez longues n’étaient pas relevées et retombaient sur les épaules.
Naquit aussi le petit Toquat rond sous la restauration semble-t-il, Toquat ou les barbes n’existaient plus.
La couleur des rubans indiquait la position de celles qui portaient le toquat. Ils étaient : bleu clairs, rose orange, ou rouges pour les jeunes filles ; bleu foncé pour les femmes mariées ; jaune pour les servantes ; blanc pour le veuves.
Les tableaux du peintre VALTON (visibles au musée historique de la champagne méridionale à Troyes) et les gravures de Charles FICHOT montrent bien les détails de cette magnifique coiffe.

 Le Toquat est encore porté aujourd’hui par le groupe folklorique : « Jeune Champagne » de Troyes.

http://jeunechampagne.free.fr/ 

mardi 6 août 2013

Troyes - Les Champenoises

Tocat

Que reste-t-il comme souvenir de ces spectaculaires mais très fragiles architectures de rubans et de dentelles amidonnées ?
Il y a d'abord, riche d'informations et de précisions, le beau tableau d'Henri Valton daté de 1837 et intitulé Colporteur vendant des châles à des femmes de la région troyenne. Il y a ensuite la gravure de Fichot publiée en couverture de L'Album pittoresque et monumental de l'Aube, paru en 1852. Elle constitue l'autre document pictural qui témoigne du rendu et de la diversité des toquats.
Dès le XVIIIe siècle
S'y ajoutent les descriptions données par les écrivains, à commencer par Pierre-Jean Grosley, chroniqueur et historien troyen, dont l'existence couvre le XVIIIe siècle. En 1774, Dans ses Mémoires historiques et critiques pour l'histoire de Troyes, il cite au chapitre du « vocabulaire troyen », le toquat, ave cette définition : « Coëffure en arrière à l'usage des paysannes. » Pas très explicite, cette définition a le mérite d'attester la présence de cette coiffe dès le XVIIIe siècle et de souligner le caractère régionaliste de son nom qu'on trouve aussi écrit « tocat » ou toccat. La première moitié du XIXe siècle semble avoir marqué l'apogée de la coiffe troyenne dont il est attesté qu'elle était également portée à Rumilly, à Lusigny et Montaulin. Dans le dernier quart du XIXe siècle, le toquat paraît déjà appartenir au passé si on en croit Albert Babeau. Si en 1883, il souligne qu'au même titre que les boucles d'oreilles, les colliers et les croix, « la coiffure est pour les femmes une occasion de déployer leur luxe » et s'il précise que « les environs de Troyes sont fiers de leurs toquats, qui présentent fixées par d'innombrables épingles des sortes de toques, au-dessus et en arrière desquelles s'étale un large cercle de dentelles raidies par l'empois », l'emploi du présent est contrebalancé par le titre de son étude : La vie rurale de l'ancienne France. La coiffe traditionnelle relevait alors déjà de l'ethnologie, supplantée par la mode parisienne devenue incontournable depuis la création des « Grands magasins ». Dans Le guide de l'étranger dans Troyes publié en 1905, Lucien Morel-Payen dépeint le toquat : « Une coiffure en dentelle en forme de roue portée autrefois par les paysannes des environs de Troyes et connue sous le nom de toquat. » Autrefois...
Amidon et épingles
D'après les recherches d'André Beury, fondateur en 1943 du groupe folklorique « Jeune Champagne », le toquat est né de l'évolution du bonnet simple des femmes dont les pans (appelés aussi les barbes) tombaient sur les épaules. Ces barbes se seraient progressivement allongées, élargies et garnies de dentelles pour être ensuite amidonnées puis redressées et épinglées à l'arrière du bonnet. En ce qui concerne la forme, les spécialistes observent trois variantes dans la première moitié du XIXe siècle, ceux que représentent Valton et Fichot : le grand toquat, le toquat rond, et le toquat dit « de Rumilly ». Quelle que soit la version, ils étaient réalisés par les femmes elles-mêmes, paysannes ou bourgeoises : des chefs-d'œuvre de repassage qu'on rangeait très soigneusement d'un dimanche à l'autre.
Les années 1800-1850 marquent sa période de gloire mais en 1880, le toquat est révolu.

Article que l’on a pu lire dans  L'Est Eclair du 12/09/2010



Jeunes champenoises en costumes de fete et coiffées de la fleuriotte dite cathedrale " vieux costumes champenois "
 - Carte postale : éditeur collection Geneviève Devignes photo E. Fautret. La collection complète de cette série est conservée aux Archives départementales de l'Aube, également visibles en ligne.

Geneviève DEVIGNES, née à Suippes en 1890, fut la rénovatrice du folklore et du régionalisme Champenois. André Beury, qui l'appréciait énormément lui a consacré un article dans l'almanach de l'Est-Eclair de 1984, peu après son décès.

Extrait du tableau de Henri Valton

lundi 5 août 2013

Péninières Henri RAVERDEAU Saint-Hilaire par Romilly sur Seine - Aube

RAVERDEAU a donné son nom à une race de peuplier.

Grandes pépinières du domaine de Faverolles Henri Raverdeau Catalogue spécial aux peupliers 1928-1929.
Saint-Hilaire près de Romilly/Seine Aube




samedi 3 août 2013

Auguste TERRENOIRE - La Moline Saint-Julien-Les-Villas - Aube

LA MOLINE est un ancien hameau en partie sur Troyes et Saint-Julien-Les-Villas. Cette rue très animée dans les années 1950 à 1980 a perdu ses commerces.
Café-Restaurant Etablissement Boucher « Au rendez-vous des canotiers », qui disposait d’un embarcadère. Peu après il devint la maison Chépy, par changement de propriétaire.
 A son emplacement, la maison surélevée en façade, porte la date de 1924.
 


La maison au balcon métallique hébergeait deux commerces.

Auguste Terrenoire

ancien maire de la commune de 1897 à 1902

A gauche le café à l'enseigne "Aux Rendez-vous des Canotiers", avait un embarcadaire le long de la Seine à droite. La rue ouverte à proximité conserve leur souvenir.